Débat sur l’euthanasie : ou comment éliminer les faibles au nom de la dignité


Bon, je voulais faire un nouvel article construit, avec sources et chiffres. Mais en fait ça me casse les couilles, alors je vais juste vous clasher parce que vous le méritez.

La France est en grand débat en ce moment sur « l’aide à mourir » et je vais te donner mon avis. Et ne me dis pas que tu t’en branles, parce que sinon pourquoi t’as cliqué sur l’article enculé?

On va pas tortiller du cul pour chier droit, l’aide à mourir c’est la solution des lâches, des faibles et des feignants. Si tu la soutiens, lis l’article jusqu’au bout. Si à la fin tu la soutiens encore, rends service à ce pays une fois dans ta vie et sois le premier cobaye de cette nouvelle solution salvatrice.

Merci.


Il y avait une époque, pas si lointaine, où la famille avait un petit côté sacré. Ce côté où même si ils te cassent les couilles, dans le fond, tu partages une partie de ton sang, de ton ADN avec eux. Et ce lien indéfectible amenait les gens à s’occuper les uns des autres:

Le premier enfant est absent à cause de son travail? les autres de la fratrie, ainsi que les parents, aident la petite famille pendant son absence. On s’engueule un peu aux repas de noël parce que tonton le gauchiste sort des dingueries à papi le droitar, mais à la fin, tout le monde est là quand il y a besoin. Et quand Papi et Mamie commencent à perdre de l’autonomie qu’est ce qu’on en faisait? Et bien les enfants (généralement c’était l’aîné) en prenaient la responsabilité, prenaient les anciens chez eux et s’en occupaient.

Les anciens n’étaient pas seuls, il voyaient tous les jours leurs descendances. De leurs côté, les hébergeurs pouvaient profiter de la science et de la sagesse des anciens. Et au final, Papi et Mamie partaient sereinement, entouré des gens qu’ils aiment

Les plus faibles étaient entourés de gens de valeurs. Chacun complétait l’autre.

Depuis, l’homme s’est un peu « fils-de-puté » (devenir un peu plus un fils de pute – Bientôt au petit Robert entre LGBTQIA+ et WESH – NDLR).

Il a commencé par créer les mouroirs. C’est cette prison (de luxe) ou tu envoies ton vieux, qui devient embarrassant, pour « son bien« .

Il va s’amuser comme un petit fou:
Belote 5 fois par semaine, il pourra fricoter avec Gisèle la voisine de palier et il sera nourri. Tu n’auras même pas besoin de t’en occuper. Tu passeras poliment le voir, de temps en temps. Puis de moins en moins souvent.
De toute façon t’as pas le temps, fils de pute: t’es en retard sur tes séries, ou t’as une soirée avec tes demeurés de potes, ou tu vas (encore) invité une meuf au restau pour essayer de te faire sucer (mais cette fois encore, ça ne marchera toujours pas). Bref, tout un tas de truc à faire, sauf aller voir ton vieux.

« Aujourd’hui, t’as vu, on va jouer du tambourin, t’as vu »

Mais maintenant, on a encore franchi un cap dans la Fils de Puterie:

Ton vieux, t’as même pas besoin de l’envoyer mourir loin de tes yeux et dépenser ton précieux pognon pour le maintenir en vie. Tu pourras juste demander à « abréger ses souffrances« . C’est pas magnifique comme système? Dès qu’un proche devient un peu trop encombrant: HOP! une piqûre magique et c’est fini, te voilà tranquille, prêt à attendre ton tour.

Non parce qu’on en est presque là dans les pays l’ayant déjà légalisé. La Belgique et le Canada, pour ne pas les citer, c’est pas loin d’être comme ça. T’es dépressif parce que ton gouvernements de salopes t’as bien sucer tout ton pognon, t’as été obligé de fermer ton entreprise, rembourser tes dettes, du coup tu étais en rage, ta femme t’as quitté, tu ne vois plus tes gosses.

Pas de soucis, Monsieur. Vous souffrez, nous le comprenons et nous sommes là pour vous aider. Comptez sur nous, signer ce papier et vous ne souffrirez plus jamais.

Pareil pour les handicapés! Oui, si tu es handicapé physique ou mental, OUI, ta vie est dur. OUI le regards des autres doit surement être insupportable parfois. OUI peut être que part moment tu cherches ta place dans la société. Mais putain ne fait pas l’égoïste et penses à ceux qui t’aiment, ceux qui te soutiennent depuis si longtemps!

S’il n’y a sur cette terre ne serait-ce qu’une personne qui t’aime, rien que pour elle la vie mérite d’être vécue. Le suicide n’est pas une solution. Et c’est pas parce que l’état le rends légal que d’un coup ça a plus de validité que si tu sautes d’un pont ou si tu te jettes sous un train.

C’est la même chose. Tu ne supportes plus la souffrance, qu’elle soit psychique ou physique, alors tu mets fin à tes jours. LACHEMENT. Et je suis légitime à en parler parce que moi-même je suis passé par une période difficile. Et ce qui m’a sorti la tête de l’eau, c’est quoi d’après toi?

« Numéro 874, vous confirmer consentir à une assistance pour partir en toute dignité? »

C’est un gentil médecin? Ou l’alcool? Ou la drogue? Les médicaments peut être?

Non, ce qui m’a permis de tenir ça a été les gens qui m’aiment et Dieu. Dans la vie, on a besoin uniquement de ça. Rien de plus, rien de moins. Tout le reste, c’est du luxe. Si tu as autour de toi des gens qui t’aiment, fait confiance à Dieu pour te donner ce dont tu as besoin, il le sait bien mieux que toi.

Et ne parlons même pas de la pression qui va se poser sur les épaules des personnes en difficulté. Les questions comme « Je ne peux plus travailler, mes enfants vont devoir payer des fortunes pour me faire vivre pendant 20 à 30 ans, il vont devoir s’occuper de moi tous les jours. Je ne peux pas leur infliger ça. »

C’est ce genre de dilemme qui amène les gens à demander le suicide assisté dans les pays légalisés. Et pour peux que le médecin touche des primes pour chaque piqûre (parce que retirer une vie, ce n’est pas rien. Surtout pour quelqu’un qui a juré de les sauver non?), vous réussirez bien à trouver 2 ou 3 fils de putes qui vous encouragerons pour arrondir les fins de moi. Je vous le dit, il ne faudra pas être dépressif avant Noël ou avant l’été. Juste comme ça, intuition.

N’abandonnez pas ceux qui ont tout donnés pour vous. Même si c’est dur, soyez là, soyez le roc sur lequel ils pourront s’accrocher. Parce qu’après, il sera trop tard.

« Après tout ce que j’ai vécu, après tout ce à quoi j’ai survécu, ce n’est pas toi – infâme engeance dégénérée – qui viendra prendre ma vie !»

Et vous, ne perdez pas espoir. La vie est faite de hauts et de bas. Même si c’est difficile en ce moment pour vous, vous êtes fils ou fille de Dieu comme n’importe lequel d’entre nous. Ne vous sentez pas inférieur en quoi que ce soit. Vous valez mieux que ce que vous pensez et surtout, surtout… Ne pensez pas qu’à vous, mais pensez à ceux qui restent. Ils méritent bien d’endurer quelques épreuves non?

Tous différents, mais tous égaux.