« J’ai mis du temps à comprendre que Dieu n’était pas un concept, mais l’origine de tout. Voici le chemin tordu qui m’a ramené à lui. »
1- LE PREMIER CONTACT
Le premier sacrement. Le plus important et pourtant le plus oublié!
Mon premier contact avec la religion, c’était le baptême. Bon, ok, je n’ai aucun souvenir, j’étais tout petit. Mon second contact, donc, avec la religion fut le catéchisme. J’ai eu la chance de naître et de grandir dans une famille qui, bien qu’athée, avait un lien fort avec les valeurs traditionnelles.
Bon, est-ce qu’il faut vraiment que je commence par clasher ma propre famille avant de continuer ? Non parce que dire que « Dieu, oui pour toi mais non pour moi », ne pas aller à la messe, ne pas prier… Mais derrière, les enfants sont baptisés (au cas où hein), les enfants avant le mariage c’est pas bien, il faut une cérémonie religieuse quand même quand il y a un décès dans la famille… Bref, tu vois le tableau de l’incohérence permanente.
On sait ce qui est bien, mais on ne l’assume pas vraiment.
Cela étant, j’ai tout de même fait mon catéchisme. Alors c’est marrant parce que, de tout ce que j’ai sûrement appris pendant ces cours, les seules choses que j’avais retenues, c’étaient les croisades, avec les grosses batailles en sous-nombre à Jérusalem, et les histoires sur les martyres. Leurs morts épiques, ça me faisait rêver.
Se donner jusqu’à la mort pour son idéal et ne pas flancher devant la fin qui arrive. Rien à voir avec les fils de pute d’aujourd’hui qui retournent leurs vestes dès que quelqu’un parle un peu fort…
« Sainte Blandine, une jeune fille qu’on a jetée dans la fosse aux lions. »
À la suite de ça, j’ai continué le catéchisme jusqu’à ma première communion… Oui, OK, j’avoue ! À ce moment, j’étais plus intéressé par les cadeaux à venir que par mon amour de Jésus.
J’ai été bien abreuvé par la modernité qui te dit que tu n’as plus besoin de Dieu parce que Maman République est là pour toi, comme la majorité des Français d’aujourd’hui malheureusement.
Tiens mon petit, ne t’inquiète pas, maman est là.
Personne de mon entourage proche n’a su m’expliquer l’importance de Dieu dans notre vie, personne n’a su m’expliquer à quel point c’est épique tout ce qui est raconté dans la Bible et les évangiles, personne n’a su m’expliquer tout ce que ça apporte de se mettre à genoux devant Dieu tous les dimanches.
Je ne leur en veux bien évidemment pas, eux-mêmes n’avaient sûrement pas été éclairés sur ce sujet par leurs propres parents…
2- LA CHUTE
Me voici donc avalé par la machine de la modernité.
La modernité, son confort utopique et ses mensonges rassurant ont réussi à avaler le jeune Daron…
Quel enfer quand j’y repense aujourd’hui, mais quel enfer… Encore jeune, assez innocent, j’avais encore assez de bon sens infantile pour ne pas détruire mon âme à ce point.
Mais les années ont passé, et là, arriva l’intérêt pour les femmes, l’alcool, les « soirées » avec les copains, la vulgarité et le rejet du beau.
Pendant cette période, qui a commencé à environ mi-collège, tout a tourné autour des amis (rarement de bonne qualité), de l’alcool, des femmes, du sexe. Dieu merci, je n’ai pas été touché par la drogue.
Toi aussi, tu te rendras compte plus tard, du moins j’espère pour toi, que te réveiller quelque part sans savoir comment tu y es arrivé, ce n’est pas une bonne idée.
Pendant cette période, j’ai consommé à peu près tous les alcools qui existent sur terre. Très souvent en très grande quantité. Très rarement de bonne qualité.
Pendant cette période, j’ai été obnubilé par le sexe au point de faire à peu près toutes les insanités possibles et imaginables (c’était pas PD hein, faut pas exagérer non plus).
Écoute-moi bien, toi qui lis ces lignes. TOUTES les choses que je peux regretter aujourd’hui ont été faites pendant cette période, et très souvent sous – beaucoup – d’alcool.
Merci Seigneur de m’avoir sorti de cette vie de merde!
Combien de filles j’ai connues, qui n’en valaient pas la peine. Combien de filles j’ai connues, que j’ai pu décevoir tellement j’étais minable.
Non parce qu’à un moment donné, il faut dire les choses. OUI, tu vas croiser des grosses salopes qui ne mériteraient même pas d’être touchées avec un bâton, tellement elles ont été se faire ramoner dans les coins les plus sales de toute la ville.
Mais en même temps, quand toi-même t’es une sale merde, tu attends quoi en retour ?
Toute trace de sport absente : soit t’es un sale gros, soit t’as un corps de lâche tout maigre. T’as pas de caractère parce que tu t’es fait bouffer toute ta volonté par la propagande féministe moderne.
Tu n’as qu’une chose en tête, c’est tes jeux vidéo de PD et ta prochaine soirée où tu vas te mettre la tête à l’envers pour enfin oublier à quel point t’es minable et détestable.
T’as un boulot de merde qui ne te plaît pas, tu ne fais rien pour te sortir de cette vie de fils de pute. Alors ne viens pas pleurer et faire l’étonné quand ta gonzesse va se barrer putain ! Tu le mérites et tu devrais la remercier d’avoir été aussi patiente !
Ça fait un peu message de daron que tu n’écouteras pas de toute façon, mais tu ne viendras pas dire que je ne t’ai pas prévenu, enculé.
Arrête de boire à en perdre raison, arrête de courir après des filles de merde. Cherche-toi une fille avec de bonnes valeurs morales traditionnelles, une fille avec qui tu seras prêt à passer tout le reste de ta vie, pas uniquement ta nuit (on appelle ça une pute sinon).
Est ce que tu chercherais un poisson dans un arbre? Alors pourquoi chercher une femme bien dans les lieux malsain?
Cette fille, je te rassure, tu ne la trouveras ni en boîte de nuit, ni en soirée de dégénérés. Regarde plutôt à l’église, dans les musées, dans un café (et pas ton bar immonde dégueulasse ou ton kebab de l’enfer).
Cette fille, tu voudras finir tes jours à ses côtés. Elle sera un modèle pour tes gosses, tu le sais. Voilà ce te qu’il faut.
J’ai eu de la chance, moi, car grâce à Dieu nos chemins se sont croisés, après un enchaînement de choses qui n’auraient pas dû se passer comme ça. Si ça c’est pas de la bénédiction divine, je ne sais pas ce que c’est…
3- LE RÉVEIL
Comme j’ai pu en parler juste avant, j’ai eu la chance de recevoir la grâce de rencontrer mon épouse d’aujourd’hui. Malgré tout, à cette époque, je n’étais pas encore retourné vers Dieu, et je n’avais pas conscience que tout cela venait de lui.
Nous nous sommes tout de même mariés religieusement, même si, là encore, je ne prenais pas la mesure de cet engagement.
Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas
Quand le diacre nous a demandé pourquoi un mariage religieux, j’ai dit : « Même si je ne l’explique pas, un mariage sans passer à l’église, ce n’est pas un vrai mariage. »
De par les valeurs traditionnelles que j’avais reçues, malgré la vie de déchéance que j’ai pu vivre, j’avais gardé au fond de moi une petite flamme, qui n’attendait que l’énergie pour exploser.
Évangile (Marc 10, 2-12) : « Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas !«
Quelques années après notre mariage, j’ai traversé une période très difficile. Je n’y entrerai pas dans les détails ici, mais j’en étais au point de me demander, sur ma route pour aller au travail, si ce ne serait pas plus simple de finir contre un arbre.
Grâce à Dieu, j’avais une femme patiente et pleine d’amour, et un jeune bébé à la maison. J’ai donc pu tenir grâce à eux.
Cette période, aussi difficile soit-elle, m’a permis d’ouvrir les yeux sur beaucoup de choses. J’ai dû arrêter le travail pendant quelque temps, ce temps je l’ai utilisé pour lire la Bible, m’occuper de mon jardin et de ma famille.
Faite l’effort, lisez-la. Vous ne serez pas déçu
J’avais retrouvé les vrais besoins : me rapprocher de Dieu, cultiver ma nourriture et profiter des personnes que j’aime.
Et chaque question que je me posais trouvait réponse dans la Bible.
C’est comme si ces écrits contenaient toutes les réponses à toutes les questions qu’un homme puisse se poser, peu importe l’époque.
Je vous invite, si vous ne les avez jamais lus, à lire l’Ancien Testament mais aussi et surtout le Nouveau Testament. Croyez-moi, c’est épique.
À partir de là, tout a commencé à aller mieux dans ma vie. Nouveau boulot où je me suis éclaté… Mais Dieu ne comptait pas s’arrêter là.
Madame a été mutée à l’autre bout de la France. Petite période de peur, car on partait s’isoler loin des nôtres. Arrivés sur place, tout s’est bien passé.
Alors que la petite entreprise que j’avais montée se développait bien, j’ai reçu une proposition de travail intéressante. Ayant décidé de me laisser guider par Dieu plutôt que par moi-même, j’ai accepté. Et depuis ? Tout roule.
En définitive : Prenez soin de votre corps. Respectez-vous. Respectez votre compagne. Et surtout, faites confiance au Seigneur.
Il vous donnera toujours ce dont vous avez besoin.
Pas ce dont vous avez envie. Ce dont vous avez besoin. À vous ensuite de faire la différence avec la force qu’il vous donne.
Le chemin vers Dieu est rarement droit, souvent dégueulasse, mais toujours possible. Le tien, il ressemble à quoi ?
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