Le Daron

J’écris pas pour faire joli.

J’écris parce que j’en ai ras le cul.


Je m’appelle Anthony Parmentier, mais tu m’appelleras Le Daron (ou papa si j’ai déjà croisé ta mère). Marié, trois enfants, une tête bien faite, des bras qui suivent et une gueule qui n’arrive plus à se taire.

J’ai grandi dans les années bénies de l’analogique. Les années où on regardait le monde en face, sans écran pour l’interpréter.

Pas d’internet, pas de téléphone, pas de console. Juste des vélos, un ballon, des potes et le silence qui faisait du bien.

Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, je regarde le monde s’effondrer en haute définition, pendant que les gens payent pour filmer la chute.

Pourquoi ce blog ?

Parce que j’en ai marre de tout garder en moi.

Parce qu’à force de regarder des générations entières se vautrer dans la médiocrité, la flemme et l’approximatif, j’ai besoin d’un défouloir.

La santé, foutue.

La bouffe, foutue.

Le taf, foutu.

Et le pire ? C’est que les gens s’en contentent. Ils se gavent de merde à la télé, regardent des débiles hurler dans des lofts ou se péter la gueule à Dubaï, et trouvent ça drôle.

Ils bossent sans savoir bosser.

Ils parlent sans savoir de quoi ils parlent.

Et ils l’ouvrent, tout le temps.

Ce que je pense du monde moderne ?

Je le vomis.

Je hais les feignants.

Je hais les médiocres satisfaits d’eux-mêmes.

Je hais les fils de pute virtuels qui passent leur temps à “donner leur avis” alors que personne ne leurs demande et qu’ils n’ont rien vécu.

Je hais cette époque où il faut s’excuser d’avoir des exigences.

Et je me sens comme un putain de barbare germanique face à l’envahisseur romain : je sais que je vais crever, mais je veux en emporter le plus possible avec moi.

À la hache.

À l’ancienne, en face à face.

Le ton ? Violent.

Mais juste.

Ici, pas de pincettes. Pas de filtre.

Des faits, des insultes, du rire amer et du sang dans les lignes.

Si t’es fragile, va regarder un tuto bien-être sur TikTok.

Si t’as encore un bout de cerveau, de cœur et de couilles, reste. On va se marrer.

Et mes gosses, dans tout ça ?

C’est pour eux que je parle.

Parce que je veux qu’ils sachent ce que c’était, le monde avant la chute.

Je veux leur transmettre l’honneur, l’honnêteté, la foi, la parole donnée, la force, la franchise, la responsabilité.

Pas le blabla progressiste, pas les excuses émotionnelles de tant’.

Je veux qu’ils marchent droit pendant que le monde rampe.

Parce que quand je vois des gamins ne qui savent même pas reconnaître du maïs ou une chèvre, j’ai envie de leur coller le sachet de chips dans la gueule, à eux et à leur enculé de daron.

Ce blog, c’est pas une solution.

Mais c’est une réponse.


J’ai troqué la hache contre un clavier.

… Mais je vise toujours la tête.